196e édition de la lettre d’information Foodcom DAIRY

Auteur
Foodcom Experts
14.11.2023
10 min de lecture
196e édition de la lettre d’information Foodcom DAIRY
Résumé
Table des matières

Hello Partners,

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Produits les plus en vogue de la semaine

Lait en poudre

En ce qui concerne le LPE, la situation reste stable. Il en va de même pour le LCM, donc il ne devrait y avoir aucun bouleversement prochainement. Cependant, les stocks sont généralement plus bas que souhaité en raison d’une production saisonnière réduite et de prises de lait plus faibles.

Les prix du LPE en Europe continuent d’augmenter. Néanmoins, il n’y a pas une forte demande en dehors des quantités déjà réservées. Les destinations d’exportation ne sont pas très enthousiastes à l’idée d’acheter des produits européens, car les prix ne sont pas très compétitifs.

La lactose montre également une tendance à la hausse.

Poudres de lactosérum

Les rapports industriels indiquent une augmentation des prix du lactosérum en Europe, stimulée par une demande constante de lactosérum sec dans les applications alimentaires. Cependant, il y a des indications selon lesquelles la demande de lactosérum destiné à l’alimentation animale pourrait être en train de faiblir.
Il pourrait y avoir un passage à une allocation plus importante de lactosérum liquide vers la production de WPI et de WPC 80 %, en raison de prix plus élevés pour les livraisons au T4 et au T1. Par conséquent, les fabricants réduisent la production de lactosérum sec, ce qui entraîne un resserrement des stocks de lactosérum sec.

Fromage

Le Gouda et l’Edam sont recherchés car l’offre est définitivement limitée.
La mozzarella est également recherchée, car la plupart des producteurs sont en rupture de stock en raison du fait que l’approvisionnement en matière première était inférieur aux attentes. Cela a fait augmenter les prix. Une situation similaire peut être observée sur le marché de la Cagliata.

Matières grasses

Les prix du beurre européen ont augmenté. La demande pour le beurre conditionné et en vrac est robuste à l’approche des vacances d’hiver. Alors que les détaillants s’interrogent sur les affaires du premier trimestre, les utilisateurs finaux adoptent une approche prudente, attentiste.
Les prix élevés de la crème limitent la production actuelle de beurre, incitant les fabricants à privilégier l’utilisation des stocks existants plutôt que la production immédiate. Le prix de la crème en Allemagne reste au niveau de 7,00-7,10 EUR/unité de matière grasse, ce qui se traduit par environ 6 EUR/kg EXW pour le beurre frais. Par conséquent, les stocks de beurre diminuent.

Liquides

Bien que les quantités de matières premières diminuent saisonnièrement, les prix restent relativement stables. La question est de savoir combien de temps la situation va durer, en tenant compte du fait qu’en Allemagne, il y avait 1 % de lait en moins, mais en France, c’était jusqu’à 5 %. Le point le plus bas devrait être atteint fin novembre.
Dans cette situation, de nombreux transformateurs laitiers cherchent à s’assurer d’un approvisionnement adéquat en lait.

Quoi d’autre ?

Europe

L’Union européenne et l’Australie n’ont récemment pas réussi à conclure un accord commercial en raison de désaccords sur l’accès au marché agricole. L’Australie cherchait à obtenir des quotas plus importants et des tarifs réduits sur le bœuf, l’agneau, le sucre et les produits laitiers, tandis que l’UE visait une plus grande protection pour les produits relevant de son programme d’indication géographique. Sans accord avant les élections au Parlement européen en juin 2024, une résolution des négociations est improbable à court terme.

Une épidémie de fièvre catarrhale ovine parmi les agriculteurs néerlandais et belges a entraîné des défis. Par conséquent, la Chine a imposé une interdiction de l’importation de vaches, de moutons et de produits connexes en provenance des Pays-Bas et de la Belgique.
En août 2023, la production laitière ukrainienne est passée à 615 000 tonnes, contre 710 000 tonnes en 2022 et 845 000 tonnes en 2021. Cette réduction s’inscrit dans le cadre de défis plus vastes dans l’agriculture ukrainienne, attribués à des coûts croissants pour le carburant, les produits chimiques agricoles et l’équipement. La plus grande association agricole d’Ukraine signale que le secteur n’est pas rentable pour la première fois en deux décennies, avec des pertes projetées dépassant les 3 milliards de dollars.

Asie et Océanie

Lors de l’événement GDT 343, les prix de toutes les matières premières, à l’exception du beurre et de la poudre de lait entier (WMP), ont augmenté

Les Amériques

La sécheresse induite par le phénomène La Niña a causé des ravages dans des régions d’Amérique du Sud qui sont des productrices laitières importantes. Les rapports récents indiquent une baisse de la production laitière en septembre en Argentine et en Uruguay. Les contraintes de production dans les principales zones laitières, en particulier au Brésil et en Uruguay, sont largement attribuées aux coûts de production élevés, comme le soulignent de nombreux rapports.

Saputo Inc. a annoncé un bénéfice de 156 millions de dollars au deuxième trimestre, contre 145 millions de dollars l’année précédente. Malgré l’augmentation du bénéfice, cette entreprise basée à Montréal a enregistré une baisse de ses revenus pour le trimestre se terminant le 30 septembre, les chiffres passant de 4,5 milliards de dollars à 4,3 milliards de dollars par rapport au même trimestre de l’année précédente.

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