Europe
Les conditions météorologiques défavorables au Royaume-Uni ont un impact négatif sur la production de sucre du pays
Les prévisions pour la production de sucre au Royaume-Uni pour la saison 2022/2023 n’ont jamais été particulièrement optimistes, mais ont récemment été révisées à la baisse en raison de conditions météorologiques sévères. Les agriculteurs affirment que les basses températures ont endommagé certaines des betteraves sucrières actuellement en terre, ce qui se traduira certainement par une production de sucre plus faible. Pas vraiment une nouvelle douce, n’est-ce pas ?
La France voit ses exportations de blé tendre augmenter hors de l’Union européenne
La France, premier exportateur de blé en Europe, a enregistré une augmentation significative des ventes de blé tendre au cours des derniers mois. La principale raison en est la demande croissante des pays d’Afrique du Nord. La position de la France est également renforcée par la hausse du coût de l’assurance des expéditions en provenance de Russie, premier exportateur mondial de blé.
Les Amériques
La situation du maïs entre le Mexique et les États-Unis reste tendue
La question de la réglementation, y compris l’interdiction de l’importation de maïs génétiquement modifié au Mexique, fait l’actualité depuis plusieurs semaines. Les agriculteurs américains sont très préoccupés par la situation, car beaucoup d’entre eux ont vendu une partie importante de leur récolte au Mexique et n’ont jamais cultivé de variété de maïs conventionnelle. Passer à cette dernière, disent-ils, nécessiterait des investissements importants, ce qui les préoccupe réalistement pour leur avenir. Trouver une solution à cette situation qui satisfasse toutes les parties n’est certainement pas une affaire simple.
Les conditions météorologiques de la Californie changent de manière dynamique
L’État, qui a lutté contre une sécheresse dévastatrice au cours des 3 dernières années, connaît enfin les pluies abondantes tant convoitées. Peut-être trop abondantes, mais cela reste à voir. Néanmoins, la situation météorologique actuelle suscite l’espoir que les allocations d’eau cette saison seront plus favorables aux agriculteurs que les trois dernières années. Beaucoup dépendra de savoir si la sécheresse sera à nouveau un sujet brûlant dans quelques mois…
Le Mexique a des projets ambitieux pour réduire ses importations de maïs
Le pays vise à réduire les importations de maïs de 30 % voire 40 % d’ici 2024. Le Mexique est déjà largement autosuffisant dans la production de maïs blanc. La variété jaune, utilisée principalement pour l’alimentation animale, est pour la plupart importée de l’étranger, principalement des États-Unis. Cela devrait changer dès l’année prochaine. Les plans sont ambitieux, il n’y a pas à le nier.
Asie et Océanie
La Chine cultive actuellement plus de maïs que de riz
Selon les dernières données, le maïs représente 43 % de la production céréalière chinoise, contre 34 % pour le riz. Cela ne signifie pas pour autant que le maïs a pris la place du riz dans l’assiette des Chinois. Le maïs est utilisé en grande quantité pour l’alimentation du bétail, mais aussi pour la production d’éthanol. Le sirop de maïs, qui est ajouté à de nombreux aliments transformés, devient également de plus en plus populaire.
L’Australie enregistre une récolte record de céréales
La production australienne de blé pour la campagne 2022-23 atteindra le chiffre record de 37 millions de tonnes, contre 36,34 millions de tonnes l’année précédente. La récolte d’orge devrait atteindre 13,5 millions de tonnes, soit la quatrième plus importante de l’histoire. La production de sorgho est estimée à 2,9 millions de tonnes et pourrait être la troisième plus importante jamais enregistrée. Toutefois, cela ne change rien au fait que les conditions météorologiques ont été défavorables ces derniers temps. Les fortes pluies et les inondations, entre autres, ont affecté la qualité du blé, dont une grande partie est tombée dans la catégorie des aliments pour animaux.
Le prix de la farine de blé a presque doublé au Népal
La raison de cette hausse extrême des prix est principalement due aux restrictions à l’exportation de denrées alimentaires de base imposées par l’Inde. Ces restrictions ont été introduites en mai de l’année dernière. La pénurie de farine de blé a été fortement ressentie dans le pays et a eu un impact négatif sur la production de produits tels que les biscuits, le pain, les nouilles et le naan.
