Nous vous présentons les nouvelles les plus importantes du secteur laitier mondial. Lisez les articles concernant les expéditions vers la Chine, le coût du lait en Espagne, la situation laitière en Australie, les estimations de l’USDA et les usines laitières en Nouvelle-Zélande.
Croissance des expéditions de lait polonais vers la Chine
Les expéditions de lait polonais vers la Chine.
Les producteurs de lait polonais ont augmenté leurs expéditions vers la Chine entre janvier et avril de cette année, avec 53 millions d’euros de lait livré constituant 6 % de l’ensemble du portefeuille d’exportation. Dans le même temps, la valeur globale des exportations de lait et de produits laitiers de la Pologne a été égale à 852 millions d’euros, ce qui représente une croissance de 8 % par rapport à la même période en 2020. Alors qu’au cours des quatre premiers mois de 2021, l’UE-27 est restée le principal importateur de produits laitiers polonais avec 62 % de la part de marché, la Chine a été le principal acheteur individuel de lait conditionné avec des commandes de 58,989 tonnes de produits, soit une augmentation de plus de 90 % par rapport à l’année précédente.
Le lait en Espagne vendu en dessous du coût de production
L’étude menée par Agri-food Cooperatives Spain et récemment présentée par le Ministère de l’Agriculture annonce que plus de 50% du lait espagnol commercialisé est vendu en dessous du coût de production. Dans le cas du bétail, le prix moyen du lait était d’environ 0,332 euros par litre, alors que le coût de sa production était supérieur de près de 20 centimes. Selon l’étude, la quantité de lait vendue en dessous de son coût détruit sa valeur, ce qui est interdit par la loi récemment modifiée. La recherche est basée sur des données de 2018-2020, mais les effets seraient un problème structurel qui dure depuis plus d’une décennie.
Forte position de l’industrie laitière australienne en 2021
L’industrie laitière australienne a connu des conditions favorables au début de l’année 2021 et devrait encore se renforcer au second semestre grâce à des prix du lait élevés, une production plus importante et une demande croissante de la part des partenaires asiatiques. Cette évolution est soutenue par l’augmentation des commandes de partenaires tels que la Chine, Singapour, le Sri Lanka et le Viêt Nam. Intérêt croissant pour les poudres de lait. L’offre croissante de lait devrait se traduire par un excédent d’exportations plus important et une augmentation de 5 à 8 % de la valeur des exportations pour la campagne de commercialisation 2021/2022.
Des estimations de production laitière américaine en baisse pour 2021 et en hausse pour 2022
Le récent rapport de l’USDA annonce que la production laitière pour 2021 est estimée à 228,2 milliards de livres – en baisse de 0,3 milliard par rapport à la dernière mise à jour en raison de rendements plus faibles que prévu. La projection pour 2022 est augmentée de 0,5 milliard pour atteindre 231,6 milliards de livres en raison de l’augmentation du nombre de vaches. Pour 2021, les stocks de fin de campagne sont relativement élevés alors que les projections de la demande sont revues à la baisse, ce qui entraîne une diminution des prix estimés pour le fromage, le beurre, le lait sec écrémé et le lactosérum. Toutes les estimations du prix du lait pour 2021 sont ramenées de 18,85 dollars par quintal à 18,30 dollars, tandis que les projections pour 2022 tablent sur 18,50 dollars par quintal.
Les nouvelles usines laitières néo-zélandaises vont-elles faire disparaître les anciennes ?
La société Olam International, basée à Singapour, progresse dans ses projets d’installation d’une nouvelle unité de transformation laitière à Tokoroa, dans le sud du Waikato, en Nouvelle-Zélande, afin de répondre à la demande croissante des clients mondiaux. La société a l’intention de rencontrer les agriculteurs locaux afin de connaître leurs besoins et de développer des partenariats stratégiques. D’autres installations laitières sont également en cours d’installation en Nouvelle-Zélande, construites par Happy Milk Valley, Synlait et Open Country Dairy, le deuxième transformateur de Nouvelle-Zélande. Selon le président de Fonterra, la surcapacité de production risque d’entraîner une baisse des revenus et un manque d’efficacité pour les transformateurs, ce qui aura des répercussions négatives sur les agriculteurs et entraînera une stagnation à long terme de l’industrie. Le directeur général d’Open Country Dairy admet que la surcapacité de transformation du lait peut entraîner une baisse des performances, voire la fermeture des usines laitières les plus anciennes.
