- Les prix à terme du blé ont chuté par rapport à leurs niveaux record en raison de l’abondance de l’offre, en particulier de la part de la Russie, qui dispose de stocks records.
- Malgré quelques efforts d’exportation de la part de l’Ukraine, les prévisions de l’USDA indiquent une baisse des stocks de blé, ce qui affecte les prix mondiaux.
- La baisse des prix mondiaux du blé est attribuée à des problèmes d’approvisionnement dans le monde entier, l’excédent de la Russie et la chute des prix à l’exportation étant des facteurs importants, susceptibles d’avoir un impact sur les économies fortement tributaires du commerce du blé.
Les contrats à terme sur le blé chutent après avoir atteint des sommets
Il y a deux ans, les contrats à terme sur le blé à Chicago ont atteint des niveaux record en raison des inquiétudes suscitées par l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Aujourd’hui, ils sont tombés à leur plus bas niveau depuis août 2020, à l’instar du maïs et du soja. Alors que les perspectives d’approvisionnement mondial en blé semblent relativement optimistes par rapport à d’autres cultures, les estimations de l’USDA montrent une baisse des stocks mondiaux de blé en fin de campagne, qui ont atteint leur niveau le plus bas en huit ans pour la saison 2023-24. Les principaux exportateurs font état d’une baisse des stocks par rapport à la consommation, qui ont atteint leur niveau le plus bas en trois ans, à savoir 14,8 %.
L’offre suffisante entraîne une baisse des prix mondiaux du blé
La baisse des prix mondiaux du blé est attribuée à l’abondance de l’offre des principaux exportateurs tels que la Russie, dont les réserves record de blé et la baisse des prix à l’exportation ont accentué la pression à la baisse. Malgré les efforts louables de l’Ukraine en matière d’exportation, l’USDA prévoit une baisse des stocks de blé pour la saison 2023-24. En 2024, les prix du blé sur le CBOT ont chuté de manière significative, de 15 % par rapport au début de l’année et d’environ 24 % par rapport à l’année précédente. Cela souligne le pessimisme qui règne parmi les négociants, même si ce n’est pas autant que pour le maïs et le soja.